dimanche 26 juin 2011

OMS sur le VIH-SIDA lutte



L'OMS affirme que les gays et les transsexuels ont été touchés de manière disproportionnée par l'épidémie du VIH.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie les premières lignes directrices de santé publique visant à réduire la propagation du VIH parmi les homosexuels et les transsexuels.

Les lignes directrices appel à un accès accru aux traitements et la prévention du VIH parmi ce groupe à risque.

Les bonnes nouvelles sont que les infections au VIH sont en baisse chez les hétérosexuels. Les mauvaises nouvelles sont que le taux d'infection parmi les homosexuels et les transsexuels est en augmentation.

L'OMS prévient que l'épidémie du VIH-sida ne mettra pas fin à moins que la propagation de maladies parmi ces derniers et d'autres groupes vulnérables à ralentir.

Hirnschall Gottfried, directeur du département VIH-sida de l'OMS, dit que les hommes homosexuels et les personnes transgenres sont disproportionnellement touchées par l'épidémie depuis ses débuts il ya 30 ans.

Hirnschall dit qu'il y avait une résurgence récente du VIH chez les hommes gais, en particulier dans les pays industrialisés. Mais il dit les données montrent l'émergence de nouvelles épidémies de VIH parmi ces hommes en Afrique, Asie, Caraïbes, Amérique latine et Europe de l'Est.

"Le drame est estimé que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 20 fois plus susceptibles d'être infectées par le VIH que la population générale, en moyenne. Il est estimé que jusqu'à 40% des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont séropositifs dans certains pays et régions », dit-il.

«Nous savons que les personnes transgenres sont également touchés de manière disproportionnée. Les taux varient de 8% à 68% dans ce secteur de la population, qui est évidemment inacceptable ", dit-il.

Dans de nombreux pays, les homosexuels et les transsexuels sont victimes de discrimination. Dans plus de 70 pays criminalisent les relations homosexuelles, selon l'OMS, et certains sont passibles de mort. Cela conduit certains à cacher leur relation et ont peur de demander des services de traitement et de prévention, a déclaré Hirnschall.

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