samedi 8 septembre 2012

À Chypre, l'Union européenne planche sur les moyens d'aider l'opposition syrienne


Les ministres européens des Affaires étrangères se sont réunis ce vendredi à Chypre pour se pencher sur les moyens d'aider l'opposition syrienne à mettre sur pied une transition politique et tenter de contenir la catastrophe humanitaire en Syrie.

AFP - Les ministres européens des Affaires étrangères se retrouvaient vendredi à Chypre pour explorer les moyens d'aider l'opposition syrienne à mettre en place une transition politique, tout en contenant la crise humanitaire.

Les ministres étaient attendus en fin de matinée (9H30 GMT) sur l'île méditerranéenne, située à une centaine de km à peine des côtes syriennes. La Syrie, mais aussi les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, sont à l'ordre du jour de cette réunion informelle dans un complexe hôtelier de luxe à Paphos (ouest).

L'Europe, en pointe des sanctions à l'encontre du régime de Bachar Al-Assad, appelle depuis plusieurs mois le président syrien à céder le pouvoir à un gouvernement de transition, une position qui se heurte au conseil de Sécurité de l'ONU au veto de la Russie et de la Chine, tandis que l'escalade de la violence se poursuit sur le terrain.

Moscou reste inflexible : alors que les pays arabes viennent d'appeler Damas à cesser "immédiatement" les violences, le président russe Vladimir Poutine, fidèle allié du régime syrien, a demandé jeudi aux nations occidentales et arabes de "modifier leur position" sur la Syrie, en dénonçant l'échec de leurs interventions dans d'autres pays comme l'Irak.

A Londres, le président français François Hollande et le chef du gouvernement britannique David Cameron ont au contraire plaidé pour "accélérer la transition politique" en Syrie, en aidant l'opposition à se fédérer dans un gouvernement qui pourrait être reconnu comme représentant le peuple syrien.

Londres et Paris veulent "faire tout leur possible pour coopérer avec les éléments de l'opposition syrienne" en leur fournissant "une aide non militaire" et des moyens "non-létaux", a précisé M. Cameron.

Paris a notamment l'intention de plaider parmi ses partenaires européens pour des aides ciblées aux zones "libérées", contrôlées par des comités révolutionnaires depuis la fuite des autorités du régime de Damas.

Leur venir en aide doit aussi permettre de tenter de contenir la catastrophe humanitaire, alors que la Turquie et la Jordanie estiment bientôt ne plus être en mesure de faire face aux flots de réfugiés syriens.

source:
www.france24.com

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